25 ans plus tard. Dans la même Vallée de Joux.
En cheminant sur le chemin, au milieu des prairies, je remarquais de loin un tarier des prés perché sur une fleur de chardon. Je l’identifiais de suite aux jumelles. Cet oiseau est en train de disparaître de nos campagnes, malheureusement. Les fauches tellement hâtives et fréquentes ne lui laissent pas le temps d’élever ses petits. Dans ce pré, par bonheur, la première fauche tardive de cette année lui a permis de mener à bien une nichée. Mais ce sursis est trompeur, car il faudrait beaucoup de prairies sans engrais ni produits chimiques pour que le joli tarier puisse survivre chez nous. Trop propre en ordre, chez nous…On fauche même des talus dans des gravières !!